David Hill


Ce site a été fait par quelques amis de David Hill, peintre américain de naissance mais qui a vécu plus de trente ans à Paris et y est mort en 1977. Nous souhaitons faire connaître son oeuvre et rassembler des renseignements sur certaines périodes de sa vie que nous connaissons mal ou savoir ce que sont devenues certaines de ses œuvres.

C'est pourquoi nous avons eu l'idée de ce site web avec quelques reproductions seulement des ouevrees de David Hill et nous voudrions faire un CD avec la collection la plus complète des oeuvres de David Hill.

Quelques renseignements biographiques

David Hill est né le 19 novembre 1914 à New York d’une mère d’origine hollandaise (nommée Wyers, elle-même artiste, créatrice de bijoux) et de père inconnu. Pour échapper au scandale, sa mère vint accoucher aux Etats Unis auprès de ses deux soeurs et resta à Cleveland. Elle choisi pour son fils le nom de famille de Hill qui lui paraissait facile à porter.

Vers l'âge de 10 ou 12 ans, David passa au moins un an à Java où son oncle maternel était haut fonctionnaire des Indes Néerlandaises, et il en parlait toujours comme une des périodes heureuses de sa vie.

Il grandit à Cleveland (NY) et son talent artistique a été très tôt reconnu. Il fit des études d'art à l'Institut des Beaux Arts de Boston et exposa des toiles très à la mode à Cleveland puis rapidement à Boston et New York dans un style abstrait et surréaliste. Pendant la guerre, il travailla pour le consulat hollandais de New York. A trente ans il était un peintre new-yorkais à la mode et aurait pu le rester en vivant de son emploi comme professeur de dessin à l'Adelphi College.

En 1947, venu à Paris pour passer l'été, il décide de rester à la fin de son séjour, et envoie un télégramme de démission à l'Adelphi College. Les raisons de ce choix sont complexes. Peut être une déception amoureuse ..... mais David était très discret sur le sujet. J’ai cru aussi comprendre que David était mal vu aux Etats-Unis pour ses idées politiques en cette époque de Mac Cartisme et de chasse aux sorcières communistes. David n’était pas communiste mais son cœur généreux ne supportait plus les inégalités sociales et raciales des Etats Unis de cette époque.

Il souhaitait surtout pousser plus loin une recherche personnelle à l'écart de la mode et approfondir ses connaissances des techniques anciennes de la peinture. Ce mouvement se retrouve chez certains de ses amis américains comme Edward Melcarth. Ainsi il aimait, à coté des dessins et des aquarelles, peindre « a tempéra » avec une recette à base de jaune d’œuf et de pigments naturels dont les pots ornaient une étagère de son atelier. Pour David cette recherche devait se faire dans la culture européenne, même si il revendiquait sa qualité d'Américain.

Ses peintures sont alors devenues progressivement plus réalistes. Il s'est passionné pour le trompe l'oeil et les effets d'architecture. Ce concept « post moderne » avait trente ans d’avance et cela détruisit sa carrière et lui ferma la porte des galeries à la mode. Malgré les difficultés financières, il resta fidèle à l'éthique de l’art qu’il s’était fixé.


Formulaire contact
David Hill

Vous pouvez nous contacter

david.hill-memory@cegetel.net 315.730.7406


Creating stuff
since 1984*